4 mars 2014

Vague à larmes

L'océan qui coule sur mes joues et le même que celui que tu vois de ta fenêtre. Les vagues ne se laisse pas emprisonner facilement, n'est ce pas ? Il y en a que tu refoules mais chahutées par tous les paquebots poubelles de ce monde, elles dégueulent sur ta peau lisse comme sur les plages de sable fin. Et je suis là. Echouée sur la plage, immobile, je regarde la mer. J'ai plus faim, plus froid et presque plus d'espoirs. Pourtant j'appelle encore la joie, pour qu'elle m'entraîne au galop vers le sommet des dunes. J'appelle la joie pour retrouver le chemin du sourire libre, pour retrouver le goût d'aimer un peu moins amer. J'appelle la joie parce qu'il ne reste plus qu'elle pour croire. Encore. Et continuer de vivre. Tu m'as remis l'eau à la bouche et dans son flot vibrant, l'écume mousse et mousse. Encore. Je ne vois plus qu'elles. Elles et rien d'autre. Les vagues qui éclatent et inondent de tendresse le coeur qui m'habite.

1 commentaire:

Pépéhème a dit…

La torpeur qui précède le printemps s'envolera avec le soleil qui vient. C'est le cycle de la vie, patience ;-)